Le Cercle s'Ouvre
Penser le Présent avec le Cercle Chromatique - Atelier Ati
Co-fondateurs de l'association Atelier Ati et de la résidence ArtMéssiamé qui permet à des artistes en Europe et en Afrique de pratiquer ensemble, Juliette Delecour et Kokou Ferdinand Makouvia échangent sur l’art contemporain africain et l’impact des politiques culturelles avec Hajida Jemni, directrice du département d'art contemporain d'Afrique et de la diaspora au Centre de recherche appliquée en culture contemporaine de l'IESA Arts et Culture. En partenariat avec Le Cercle Chromatique.
Juliette Delecour est diplômée de l’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne et des Beaux-Arts de Paris. En parallèle de ses études, elle s’est formée aux techniques du verre dans différents ateliers en Europe.
A travers un travail de sculpture et d’installation, elle s’intéresse aux sens perçus comme mineurs et plus particulièrement à l’odorat.
Les êtres humains vivant majoritairement le monde par les yeux, elle tente de diminuer ce sens afin de proposer des expériences sensorielles différentes. Selon elle, respirer l’œuvre ne nous met plus à distance de l’objet artistique et permet une expérience plus complète, de court-circuiter les autres sens et ainsi troubler les spectateurs.
Après la publication d’une tribune pour Beaux Arts Magazine sur l’art olfactif, elle poursuit ses recherches sur les odeurs dans l’art et démarre en 2022 un contrat doctoral sur la question de « La collection de l’art olfactif au XXIe siècle ».
Convaincue de l’importance des rencontres entre artistes de tous horizons et fortement mobilisée pour l’organisation d’échanges d’ampleur internationale, elle co-fonde en 2020 avec Kokou Ferdinand Makouvia l’association Atelier Ati et la résidence ArtMéssiamé, permettant à des artistes actifs en Europe et en Afrique de se rencontrer et de pratiquer ensemble.
Kokou Ferdinand Makouvia vit et travaille entre Paris et Lomé (Togo).
Il a passé son enfance et son adolescence à Lomé où il a fait ses études en réseaux informatiques et télécoms. Persuadé de sa passion pour l’art, il poursuit ses études aux beaux-arts, inexistants dans son pays d’origine. Après Abidjan et Valenciennes, il est diplômé des Beaux-Arts de Paris et participe la résidence d’art De Ateliers à Amsterdam (2019-2021). Il est co-fondateur de la résidence d’art contemporain ArtMéssiamé, un rendez-vous qui se tient tous les ans au Togo.
Rétrospectivement empreint, depuis son arrivée en France (2014), de la culture traditionnelle Mina qui l’a vu grandir de loin, Kokou Ferdinand Makouvia s’enquiert inlassablement de toute la matière subtile qui compose l’existant. Dès lors, il se conditionne à une collaboration étroite avec la matière dans tous ses états : il fait de son énergie une âme sœur dans le dialogue, il se confronte à sa substance incarnée comme une réalité persistante avec laquelle il est vital d’apprendre à composer, il l’utilise enfin comme un médium pour communiquer avec l’invisible. Dans un face à face qui tient autant du ballet guerrier que de la transe animiste, l’artiste se fait tour à tour façonneur dévoué et alchimiste acharné. Tant dans sa pratique de la sculpture que de la performance, il est l’intercesseur d’une dichotomie entre le faire et le laisser-faire.
Hafida Jemni Di Folco est directrice du département d'art contemporain d'Afrique et de la diaspora au Centre de recherche appliquée en culture contemporaine de l'IESA Arts et Culture à Paris. Elle est également éditrice littéraire et commissaire d'exposition indépendante. Elle collabore avec l'artiste Barthélémy Toguo et a organisé plusieurs de ses expositions personnelles à travers le monde. Elle a exposé à la Biennale de Busan en 2020, à la Galerie Lelong Paris en 2021, ou encore à la Biennale de Dakar. (2016, 2018, 2022)
Penser le Présent par Alain Berland est réalisé avec le soutien de la Société Generale.
Juliette Delecour est diplômée de l’École supérieure d’art et de design de Saint-Étienne et des Beaux-Arts de Paris. En parallèle de ses études, elle s’est formée aux techniques du verre dans différents ateliers en Europe.
A travers un travail de sculpture et d’installation, elle s’intéresse aux sens perçus comme mineurs et plus particulièrement à l’odorat.
Les êtres humains vivant majoritairement le monde par les yeux, elle tente de diminuer ce sens afin de proposer des expériences sensorielles différentes. Selon elle, respirer l’œuvre ne nous met plus à distance de l’objet artistique et permet une expérience plus complète, de court-circuiter les autres sens et ainsi troubler les spectateurs.
Après la publication d’une tribune pour Beaux Arts Magazine sur l’art olfactif, elle poursuit ses recherches sur les odeurs dans l’art et démarre en 2022 un contrat doctoral sur la question de « La collection de l’art olfactif au XXIe siècle ».
Convaincue de l’importance des rencontres entre artistes de tous horizons et fortement mobilisée pour l’organisation d’échanges d’ampleur internationale, elle co-fonde en 2020 avec Kokou Ferdinand Makouvia l’association Atelier Ati et la résidence ArtMéssiamé, permettant à des artistes actifs en Europe et en Afrique de se rencontrer et de pratiquer ensemble.
Kokou Ferdinand Makouvia vit et travaille entre Paris et Lomé (Togo).
Il a passé son enfance et son adolescence à Lomé où il a fait ses études en réseaux informatiques et télécoms. Persuadé de sa passion pour l’art, il poursuit ses études aux beaux-arts, inexistants dans son pays d’origine. Après Abidjan et Valenciennes, il est diplômé des Beaux-Arts de Paris et participe la résidence d’art De Ateliers à Amsterdam (2019-2021). Il est co-fondateur de la résidence d’art contemporain ArtMéssiamé, un rendez-vous qui se tient tous les ans au Togo.
Rétrospectivement empreint, depuis son arrivée en France (2014), de la culture traditionnelle Mina qui l’a vu grandir de loin, Kokou Ferdinand Makouvia s’enquiert inlassablement de toute la matière subtile qui compose l’existant. Dès lors, il se conditionne à une collaboration étroite avec la matière dans tous ses états : il fait de son énergie une âme sœur dans le dialogue, il se confronte à sa substance incarnée comme une réalité persistante avec laquelle il est vital d’apprendre à composer, il l’utilise enfin comme un médium pour communiquer avec l’invisible. Dans un face à face qui tient autant du ballet guerrier que de la transe animiste, l’artiste se fait tour à tour façonneur dévoué et alchimiste acharné. Tant dans sa pratique de la sculpture que de la performance, il est l’intercesseur d’une dichotomie entre le faire et le laisser-faire.
Hafida Jemni Di Folco est directrice du département d'art contemporain d'Afrique et de la diaspora au Centre de recherche appliquée en culture contemporaine de l'IESA Arts et Culture à Paris. Elle est également éditrice littéraire et commissaire d'exposition indépendante. Elle collabore avec l'artiste Barthélémy Toguo et a organisé plusieurs de ses expositions personnelles à travers le monde. Elle a exposé à la Biennale de Busan en 2020, à la Galerie Lelong Paris en 2021, ou encore à la Biennale de Dakar. (2016, 2018, 2022)
Penser le Présent par Alain Berland est réalisé avec le soutien de la Société Generale.